Sainclair en action.
Le Parfum de la dame en noir s'articule en vingt chapitres :
-du chapitre I"Qui commence par où les romans finissent"jusqu'au chapitre IV"En route", l'auteur pose les personnages, les lieux, et commence à esquisser en fond les trames de l'histoire. Note: clin d'oeil de l'auteur, qui se met en scène dans la personne du reporter ayant écrit un article sur "le petit pêcheur d'orange", Rouletabille enfant, et signe sans gêne aucune "Gaston Leroux"!
-les chapitres V et VI ramènent le lecteur en présence des Darzac sur le quai de la gare puis au fort d'Hercule; rencontre et présentation aux Rance, Arthur et Edith.
-du chapitres VII au chapitre X, le suspens et l'épouvante grandissent, encore accentué par un étrange paradoxe: ici , pas de demie osbcurité menaçante, de couloir anguleux ou de passage secret( de moins, pas pour l'instant). Le soleil brûlant du Midi baigne les habitants du fort d'Hercule dans une lumière sans pitié, crue et violente.
Note: dans le chapitre VIII, Gaston Leroux expose quelques notes HISTORIQUES sur Jean Roussel-Larsan-Ballmeyer, sous la forme de Sainclair relatant les hauts faits du criminel à Edith Rance. Le mot historique revient trois fois dans la même page(98); Sainclair tient à exposer à Edith dans le moindre les actions extraordinaires de Larsan pouyr qu'elle ne s'étonne pas de la suite; autrement dit, Gaston Leroux avertit son lecteur de le croire lui jusqu'au bout, de ne pas "douter" de l'authenticité de Larsan. ce passage contribue d'autant plus à renforcer l'impression de peur et d'inquiétude grandissante ayant saisit le lecteur des les premiers chapitres. Si Larsan existe, alors, tout est à redouter. Sainclair va jusqu'à citer un certain "Monsieur Albert Bataille du Figaro qui a publié les admirables Causes criminelles et mondaines". Obscurément, Edith Rance incarne dans ces quelques pages le lecteur, auquel Sainclair s'adresse en lui même "décidemment, il y a de petites âmes qui ne doutent de rien, et qui, dans leur inconscience, insultent le destin" (p.98)
Et enfin, une note comme à lui même une fois de plus, intriguante pour le lecteur: "ah! la malheureuse, si elle s'était doutée!"(p.98), une de ces notes dont le récit est truffé, anticipation sur les évènements sans jamais rien en livrer.
-les chapitres X et XI: le drame. la tour Carrée, le cri, le coup de feu. les faits se succèdent très rapidement, trop pour Sainclair. Le chapitre XI est un véritable casse tête avec le "corps impossible";
-du chapitre XII au chapitre XVII, la peur grandit, sans raisons semble-t-il puisque Larsan est mort. L'attitude de Rouletabille est inexplicable; ses agissements incompréhensibles pour le pauvre Sainclair dont nous rions bien, mais pour nous aussi.
-du chapitre XVIII au chapitre XX, l'action atteint son point culminant, avant de trouver un dénouement totalement inattendu, à la lisière du fantastique, mais Sainclair abandonne cette hyspothèse après l'exposé rationnel de Rouletabille, et "la démonstration corporelle du corps de trop!"
(chapitre XX, final, p 243, édition le livre de poche).
Amicie
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